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Boire et Manger, quelle histoire !
Le blog d'une historienne de l'alimentation

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La destruction de la planète coûte très cher.

Une dépêche de l’AFP venant de Berlin nous apprend que le coût de la destruction de la planète est de 2000 milliards $ par an.

Une étude, publiée par l’hebdomadaire « Der Spiegel » cette semaine initiée par l’Union Européenne et le ministère allemand de l’environnement intitulée « Economie des systèmes écologiques et de la biodiversité » pour la 6ème conférence des signataires de la Convention sur la biodiversité biologique, nous apprend que la disparition des espèces animales et végétales coûte 6% du PNB brut mondial.

Dans les pays pauvres, les plus touchés par ce phénomène, cela représente 12% de leurs richesses économiques par an selon un responsable de la Deutsch Bank en Inde.

Cette étude a poussé Angela Merkel  à augmenter la contribution allemande pour lutter contre la déforestation et la protection mondiale des forêts à l’instar de la Norvège qui dépense 300 millions $ par an pour cette même cause.

Car la déforestation entraine la disparition d’1 mammifère sur 4, d’1 oiseau sur 8, du 1/3 des amphibiens et de 70% des plantes, en plus de provoquer une augmentation de 20% des émissions de dioxyde de carbone. Cela correspond aux émissions faites par toutes les industries de transport de la planète.

En plus de payer pour les dettes des pays, les populations qui nous suivront vont payer pour la destruction d’une nature où il ne fera pas bon vivre.

Respirons à pleins poumons, nous le pouvons encore !

le 21.05.08 à 08:57 dans Biodiversité
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Commentaires

Toujours en alerte... Tu es très "remontée" en ce moment ! Tous ces articles les uns à la suite des autres, et notre moral déjà en berne ?!

Tiuscha - 21.05.08 à 09:52 - # - Répondre -

Non, je n'ai pas le moral en berne, mais je refuse de penser après moi, le déluge. Notre planète est belle, il y fait bon vivre et des tas de gens initient des projets intelligents, il faut le souligner face au cynisme ambiant et à l'individualisme.

Anonyme - 21.05.08 à 10:31 - # - Répondre -

Je signe !

C'est vrai, difficile d'entendre cette déferlante alarmiste matinale, mais inimaginable d'accepter l'immobilisme auquel elle se heurte. Curieux grand écart entre surinformation et absence de réaction... Il va pourtant bien falloir que les autruches sortent la tête du sable. 
Pensons au moins aux générations futures, en soignant un minimum leur héritage, et en leur apprenant à le respecter... plus que nous ne l'avons nous-même fait !
Il est temps de dépasser le stade du "faites ce que je dis, pas ce que je fais", non ?

Lolotte - 21.05.08 à 10:49 - # - Répondre -

La question je pense est : peut-on revenir en arrière ? Devra-t-on attendre des catastrophes mondiales pour commencer à agir, et se rendre compte qu'il est trop tard ?

Prune - 25.05.08 à 18:24 - # - Répondre -

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